Ce qui fait la puissance d’un témoin

Retenons le verset 11 d’Apocalypse 12  : Ils l’ont vaincu à cause du sang de l’Agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort.

Ce qui donne la puissance d’un témoignage

Tout d’abord, disons qu’il n’y a pas de puissance (dunamis) dans un témoignage sans la présence du Saint-Esprit. C’est du terme « Dunamis » que dynamite tire sa racine ainsi que dynamique.

Témoignage prend sa racine dans le mot témoin qui en grec se dit : « martus » et signifie martyr. Ce mot désigne ceux qui après l’exemple de Jésus, prouvent la force et l’authenticité de leur foi en Jésus-Christ jusqu’à supporter une mort violente et devenir des martyrs. Tels que les chrétiens d’Orient qui choisissent de mourir décapités par Isis, plutôt que de renier leur foi en Jésus-Christ.  Ils prouvent qu’ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort.

Mais vous recevrez une puissance (dunamis), le Saint–Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre.                                                                                                              Actes 1 : 8

Dans ce verset, nous trouvons le mot témoin ou martyr. Si nous paraphrasons les paroles de Jésus à ses disciples, nous obtenons : soyez mes martyrs à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. 

Jean-Baptiste nous est présenté, dans le Nouveau Testament, comme le premier martyr, mort décapité, parce qu’il annonçait la parole de vérité au roi de l’époque qui vivait en état d’inceste et d’adultère avec la femme de son frère. Ensuite, nous trouvons Etienne qui ose affronter les responsables religieux de l’époque, en proclamant la parole de vérité : Hommes au cou raide, incirconcis de cœur et d’oreilles ! vous vous opposez toujours au Saint–Esprit. Ce que vos pères ont été, vous l’êtes aussi. Lequel des prophètes vos pères n’ont-ils pas persécuté ? Ils ont tué ceux qui annonçaient d’avance la venue du Juste, que vous avez livré maintenant, et dont vous avez été les meurtriers

Actes 7 : 51 et 52

Dans l’Ancien Testament, la Bible nous présente plusieurs martyrs à cause de leur foi ou qui n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort. Commençons par Abel assassiné par son frère. Tous les prophètes de l’Ancien Testament ont été persécutés. Jésus le confirme par ces paroles qu’il adresse aux pharisiens : Malheur à vous ! Parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes, que vos pères ont tués. Vous rendez donc témoignage aux œuvres de vos pères, et vous les approuvez ; car eux, ils ont tué les prophètes, et vous, vous bâtissez leurs tombeaux. C’est pourquoi la sagesse de Dieu a dit : Je leur enverrai des prophètes et des apôtres ; ils tueront les uns et persécuteront les autres, afin qu’il soit demandé compte à cette génération du sang de tous les prophètes qui a été répandu depuis la création du monde,  depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, tué entre l’autel et le temple ; oui, je vous le dis, il en sera demandé compte à cette génération.

Luc 11 : 47 à 51

Par son témoignage de vie, chaque témoin libère une partie du royaume de Dieu, l’esprit, la mentalité du royaume et sa lumière.

Devenir témoin ou martyr de Jésus ne signifie pas spécialement terminer sa vie en étant décapité, mais cela nous apprend qu’il faudra endurer des afflictions, des persécutions et mourir à soi-même.

Jésus dit à chacun d’entre nous : Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie. Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises : Celui qui vaincra n’aura pas à souffrir la seconde mort.                                                       Apocalypse 2 : 10b et 11

Je sais où tu demeures, je sais que là est le trône de Satan. Tu retiens mon nom, et tu n’as pas renié ma foi, même aux jours d’Antipas, mon témoin fidèle, qui a été mis à mort chez vous, là où Satan a sa demeure.                                                                               Apocalypse 2 : 13

Mon témoin fidèle  dit Jésus. Par ces paroles, Jésusassocie le témoin et fidèle. En effet, nous ne serons pas des témoins efficaces sans la fidélité, c’est-à-dire jusqu’à la mort comme c’est le cas avec Antipas dont le nom signifie : comme le père, à la place du père.

Fidèle vient d’un mot grec « pistos » qui signifie : loyal, celui qui a confiance dans les promesses de Dieu, celui qui est convaincu que Jésus est ressuscité des morts, celui qui croit que Jésus est le Messie et l’auteur de son salut. Voilà les qualités que l’on attend d’un témoin. Toutes ces qualités s’opposent aux ténèbres que Satan s’emploie à répandre sur terre, dans le cœur des hommes,  des femmes et des enfants afin de les éloigner et même de les arracher au cœur de Dieu.

Jésus aime trouver la fidélité chez un témoin, pourquoi ?

La fidélité constitue une des facettes du fruit de l’Esprit. D’autre part c’est un des nombreux noms attribués à Jésus : et de la part de Jésus-Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre ! A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang.                                                                         Apocalypse 1 : 5

Jésus se présente comme étant le fidèle et le véritable. Il se présente ainsi à l’Eglise de Laodicée qui est tombée dans la tiédeur : Ecris à l’ange de l’Eglise de Laodicée : Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le principe de la création de Dieu.

Apocalypse3 : 14

Jésus reviendra sur son cheval blanc en étant le Fidèle et le Véritable : Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s’appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice.                                                                                Apocalypse 19 : 11

Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui hait sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle.                                                                                                                             Jean 12 : 25

Haïr, dans ce contexte signifie mettre sa propre vie en second ou crucifier sa chair. Nous continuerons de développer ces points importants dans les chapitres suivants. Comme promis nous allons aborder la guerre de l’adoration et les lieux où elle se manifeste.

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